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Barry Gardiner

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Barry Gardiner
Illustration.
Portrait officiel de Barry Gardiner en 2017.
Fonctions
Député britannique
En fonction depuis le
(27 ans, 2 mois et 15 jours)
Élection 1er mai 1997
Réélection 7 juin 2001
5 mai 2005
6 mai 2010
7 mai 2015
8 juin 2017
12 décembre 2019
4 juillet 2024
Circonscription Brent North (1997-2024)
Brent West (depuis 2024)
Législature 52e, 53e, 54e, 55e, 56e, 57e, 58e et 59e
Groupe politique Travailliste
Prédécesseur Rhodes Boyson (Brent North)
Circonscription créée (Brent West)
Successeur Circonscription supprimée (Brent North)
Secrétaire d'État au Commerce international du cabinet fantôme

(3 ans, 8 mois et 16 jours)
Gouvernement Cabinet Corbyn
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Emily Thornberry
Secrétaire d'État à l'Énergie et au Changement climatique du cabinet fantôme

(3 mois et 11 jours)
Gouvernement Cabinet Corbyn
Prédécesseur Lisa Nandy
Successeur Ed Miliband (Changement climatique et Net Zero)
Sous-secrétaire d'État parlementaire à la biodiversité, au paysage et à la ruralité

(1 an, 1 mois et 23 jours)
Premier ministre Tony Blair
Gouvernement Blair III
Prédécesseur Jim Knight
Successeur Joan Ruddock (Affaires rurales et Environnement)
Sous-secrétaire d'État parlementaire à la compétitivité

(11 mois et 25 jours)
Premier ministre Tony Blair
Gouvernement Blair III
Prédécesseur Nigel Griffiths
Successeur Fonction supprimée
Sous-secrétaire d'État parlementaire à l'Irlande du Nord

(1 an, 1 mois et 8 jours)
Premier ministre Tony Blair
Gouvernement Blair II
Prédécesseur Jane Kennedy
Successeur Jeff Rooker
Biographie
Nom de naissance Barry Strachan Gardiner
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Glasgow (Écosse, Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Travailliste
Diplômé de Université de St Andrews
Université Harvard
Corpus Christi College (Cambridge)

Barry Gardiner Strachan (né le ) est un homme politique britannique du parti travailliste politique, député pour Brent Nord depuis 1997.

Il sert sous Tony Blair et Gordon Brown en tant que ministre adjoint au Bureau pour l'Irlande du Nord, au Département de la productivité, de l'énergie et de l'industrie, au Département du commerce et de l'industrie et enfin au Département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales[1].

Jeunesse, éducation et début de carrière[modifier | modifier le code]

Il est le fils du footballeur olympique John Gardiner[2], et est né à Glasgow, en Écosse. Sa mère suit une formation de chirurgien et est la première femme à remporter la médaille d'or en chirurgie à l'Université de Glasgow[3]. Il fait ses études au High School of Glasgow, à Haileybury et à l'Imperial Service College et à l'Université de St Andrews où il obtient une maîtrise. Il est ensuite pendant deux ans secrétaire régional écossais à plein temps du Student Christian Movement. Dans sa jeunesse, il envisage de devenir prêtre et commence à s'identifier politiquement au Christianisme social et au Socialisme démocratique, identités qui sont encore les siennes à ce jour.

En 1983, il reçoit une bourse Kennedy Memorial Trust pour étudier la philosophie à l'Université Harvard[2] sous John Rawls, retournant à la recherche au Corpus Christi College, Cambridge pendant trois ans à partir de 1984. Il travaille comme associé principal dans l'assurance maritime et l'arbitrage avant son élection au Parlement.

Il est élu conseiller du conseil municipal de Cambridge en 1988, devenant maire de la ville en 1992[4] le plus jeune des 800 ans d'histoire de la ville. Il quitte le conseil en 1994.

Carrière parlementaire[modifier | modifier le code]

Il se présente dans la circonscription londonienne de Brent North lors des Élections générales britanniques de 1997 battant le député conservateur sortant Rhodes Boyson par 4 019 voix. Il prononce son premier discours le 4 juillet 1997[5].

À la Chambre des communes, il siège à quatre comités spéciaux, le Comité de la procédure et le Comité spécial de la radiodiffusion, le Comité des comptes publics et le Comité mixte sur la consolidation des projets de loi[4]. Il est président du comité du groupe travailliste pour la culture, les médias et les sports et vice-président du comité pour le Trésor. Il est président des Labour Friends of India et donne des conférences à l'Académie de l'économie nationale de Moscou. Il est un ancien vice-président des Labour Friends of Israel.

Il devient Secrétaire parlementaire privé du ministre d'État à l'Intérieur, Beverley Hughes, en 2002. En 2004, il est nommé sous-secrétaire d'État parlementaire au Bureau pour l'Irlande du Nord, occupant le même poste au ministère du Commerce et de l'Industrie après les Élections générales britanniques de 2005. Il rejoint le DEFRA lors du remaniement de mai 2006 et quitte le gouvernement en juin 2007 pour redevenir Secrétaire parlementaire privé, cette fois au Secrétaire d'État aux Affaires, à l'Énergie et à la Stratégie industrielle.

Le nouveau Premier ministre Gordon Brown le nomme représentant spécial pour les forêts en juillet 2007[2]. Il quittz ce poste "par consentement mutuel" le 13 septembre 2008 après avoir rejoint d'autres députés travaillistes en déclarant qu'un député devait se présenter contre Gordon Brown. Il accuse Brown de "perte de crédibilité internationale et manœuvres politiques timorées que le public ne peut pas comprendre".

Le rapport Legg, sur le scandale des notes de frais, en 2009, demande à Gardiner de rembourser 174,17 £ pour les intérêts hypothécaires payés en trop en 2005-2006, bien qu'il ait remboursé volontairement 15 404,07 £ en avril 2009[6].

Gardiner prononçant son discours à la conférence du parti travailliste 2016

Il soutient David Miliband aux élections à la direction du parti travailliste de 2010, mais ne soutient personne aux élections de 2015 ou 2016.

Il est nommé ministre fantôme de l'environnement naturel et des pêches en juillet 2013. Il a été auparavant ministre de la biodiversité au Département de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales en 2006 et 2007, et est envoyé spécial d'Ed Miliband pour l'environnement et le changement climatique entre 2011 et 2013[7].

En février 2017, The Times révèle que depuis septembre 2015, Gardiner a reçu 182 284 £ en dons en espèces divulgués de Christine Lee & Co, qui agit en tant que conseiller juridique en chef de l'ambassade de Chine. Avant cela, son comité de circonscription a reçu des dons en espèces de Christine Lee & Co de 22 500 £ entre 2009 et 2015. Le journal révèle également qu'une partie de cet argent a été utilisée pour financer l'emploi de Daniel Wilkes (fils du fondateur de l'entreprise) dans ses bureaux parlementaires. Alistair Graham, ancien président de la Commission des normes de la vie publique, qualifie la situation de "bizarre" et déclare "qu'il y a clairement des questions auxquelles il faut répondre".

Il soutient la Chine dans ses portefeuilles fantômes, en particulier en ce qui concerne le développement de la centrale nucléaire de Hinkley Point C. Il exhorte Theresa May à dire à la Chine que la Grande-Bretagne voulait un investissement solide dans les projets d'infrastructure, et a décrit sa décision de suspendre l'accord comme "politiquement stupide" et équivaut à "fermer UK Plc"[8]. Gardiner critique par la suite May pour avoir négocié un "accord d'arnaque" sur son développement[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Barry Gardiner:Former Labour MP for Brent North » [archive du ], Theyworkforyou.com (consulté le )
  2. a b et c « Barry Gardiner: Meet Barry Gardiner » [archive du ] (consulté le )
  3. « About » [archive du ] (consulté le )
  4. a et b « Barry Gardiner: Brent North » [archive du ], Parliament.uk (consulté le )
  5. « House of Commons debates ..Health Services (London), 20 June 1997 » [archive du ] (consulté le )
  6. Sir Thomas Legg, « Review of past ACA payments » [archive du ], (consulté le )
  7. « Barry Gardiner appointed shadow minister for natural environment » [archive du ], www.edie.net, (consulté le )
  8. (en) « China cash link to Labour MP », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « The Conservatives have realised too late that Hinkley Point is a rip-off », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]